« Que cha­cun de vous, au lieu de con­sid­ér­er ses pro­pres intérêts, con­sid­ère aus­si ceux des autres » (v.4). La matu­rité spir­ituelle est la capac­ité de voir et d’agir dans le meilleur intérêt des autres. Les gens imma­tures peinent à voir les choses d’un autre point de vue que le leur. Ils sont rarement con­cernés par ce qui est le mieux pour autrui. De bien des façons, ils sont comme des enfants. Michael V. Her­nan­dez décrit, dans un arti­cle sur le droit de pro­priété, le point de vue d’un enfant : 1) Si je l’aime, c’est à moi. 2) Si je le tiens, c’est à moi. 3) Si je peux te le pren­dre, c’est à moi. 4) Si je l’avais tout à l’heure, c’est à moi. 5) Si c’est à moi, ça ne peut pas être à toi. 6) Si je fais ou con­stru­is quelque chose, tout est à moi. 7) Si ça sem­ble être à moi, c’est à moi. 8) Si je l’ai vu le pre­mier, c’est à moi. 9) Si c’est dans mon champ de vision, c’est à moi. 10) Si je pense que c’est à moi, c’est à moi. Hélas, la matu­rité ne vient pas tou­jours avec l’âge. Par­fois l’âge vient tout seul. Il vous faut com­bat­tre votre égo­cen­trisme inhérent, et la bataille peut dur­er une vie entière. Mais elle est pri­mor­diale car si vous la perdez, vous finirez par ne penser qu’à vous en oubliant les autres. Tant qu’ils ne sont pas impor­tants à vos yeux, les autres n’au­ront ni votre temps ni votre atten­tion. La Bible dit : « Ayez en vous la pen­sée qui était en Christ-Jésus », et tout ce qu’il a fait, il l’a fait pour les autres. En clair, si vous voulez vrai­ment marcher sur ses traces, pra­tiquez la générosité.