Remar­quez que : 1) la créa­tiv­ité vient sou­vent lors de crises. Pensez à la Mer rouge, Jéri­cho, ou Goliath. Les vic­toires les plus spec­tac­u­laires d’Is­raël sont nées dans des sit­u­a­tions à pri­ori inex­tri­ca­bles. C’est pourquoi Dieu dit : « Arrêtez, et recon­nais­sez que je suis Dieu ». Cherchez la présence de votre Créa­teur et écoutez-le. Il vous don­nera des idées créa­tives. Mais cela veut dire inter­rompre votre emploi du temps sur­chargé, vous retrou­ver seul avec lui, et atten­dre patiem­ment qu’il vous par­le. Dans une époque où l’at­ten­tion est défici­taire, ce n’est pas tou­jours facile. Votre esprit doit devenir une page blanche sur laque­lle vous per­me­t­tez à Dieu d’écrire. 2) la créa­tiv­ité est par­fois un proces­sus com­pliqué. Si vous êtes soucieux de votre image, incer­tain, ou de nature per­fec­tion­niste, vous aurez besoin d’une sérieuse révi­sion. Le dessi­na­teur Scott Adams a dit : « Être créatif, c’est vous autoris­er à faire des erreurs. L’art est de savoir celles qu’il faut garder ». En recher­chant la meilleure solu­tion pos­si­ble, vous aurez à com­pos­er avec un tas d’idées pas tou­jours bonnes. Êtes-vous prêt à cela ? 3) la créa­tiv­ité est une affaire d’ac­tion. Un jour, Jésus a guéri dix lépreux, mais leur guéri­son n’a pas été instan­ta­née. La Bible dit : « Pen­dant qu’ils y vont, ils sont guéris » (Lu 17.14, PDV). Ils ont sans doute d’abord pen­sé : « Il ne se passe rien. J’ai tou­jours la lèpre ». Mais le mir­a­cle s’est pro­duit. Soyez prêt à avancer par la foi et à ten­ter des choses pour voir ce qui fonctionne.