Être à la tête d’une entreprise ou au pouvoir ne signifie pas que vous êtes qualifié pour diriger une Église. Oswald Sanders dit : « L’autorité, la spiritualité et le sens du sacrifice sont les trois choses dont l’Église a le plus besoin ». Voyons chacune de ces qualités : 1) L’autorité. Les gens respectent ceux qui savent où ils vont et qui inspirent confiance. Les leaders hésitants n’embarquent personne avec eux. L’incertitude embrouille et décourage ceux qui voudraient suivre. Les gens suivent, presque aveuglément, quelqu’un de sage, fort, et fidèle à ses convictions. 2) La spiritualité. On aime ceux qui ont des dons et du charisme. Mais ces talents naturels ne suffisent pas. Ils peuvent nous captiver, mais souvent à nos dépens. Ne devenez pas un « gourou » populaire. Un leader selon Dieu s’engage à connecter ses disciples à Jésus, non à lui-même ! Votre assemblée connaît-elle, aime-t-elle et sert-elle Dieu davantage grâce à votre direction ? Dans ce cas, vous êtes un leader selon Dieu. 3) Le sens du sacrifice. Continueriez-vous si, comme Paul, vous étiez trahi, accusé à tort, battu, quasi noyé, affamé, lapidé et laissé pour mort ? Les leaders selon Dieu persévèrent même quand c’est pénible, difficile, ingrat et coûteux. Ils se consacrent aux brebis dont ils sont responsables, et au Berger à qui ils rendent des comptes ! Ils reconnaissent en Jésus l’archétype du leader selon Dieu qui est allé jusqu’à sacrifier sa vie : « vous avez été appelés, parce que Christ lui aussi a souffert pour vous et vous a laissé un exemple, afin que vous suiviez ses traces » (1P 2.21).