Il nous arrive de réa­gir comme les dis­ci­ples face à la tem­pête sur la mer de Galilée. 1) La peur nous fait douter de l’in­térêt que Dieu nous porte. Les dis­ci­ples deman­dent à Jésus : « Tu ne te soucies pas de ce que nous péris­sons ? » (v.38). Ils ne font appel, ni à son pou­voir : « Peux-tu calmer la tem­pête ? », ni à son savoir : « Con­nais-tu les tem­pêtes ? », ni à son savoir-faire : « As-tu une expéri­ence des tem­pêtes ? » Non, ils émet­tent des doutes sur ses moti­va­tions : « Tu ne te soucies pas de nous ? » Si vous la lais­sez faire, la peur va saper votre con­fi­ance en l’amour de Dieu et vous faire oubli­er sa fidél­ité. 2) La peur nous amène à rechercher le con­trôle. Jésus est endor­mi, alors les dis­ci­ples le réveil­lent et dis­ent : « Fais quelque chose, vite ! » La peur vient d’une sen­sa­tion de perte de con­trôle. Lorsque nous avons peur, nous nous rabat­tons sur ce qui nous est fam­i­li­er, l’al­i­men­ta­tion, le tra­vail, le ménage ou dans bien des cas les autres gens. Plus nous nous sen­tons en dan­ger, plus nous sommes enclins à vouloir pren­dre la main. 3) La peur nous rend amnésiques. La Bible dit : « Il chas­sa les esprits par sa parole et guérit tous les malades » (Mt 8.16). Quel résumé ! Mais la peur nous fait per­dre notre mémoire spir­ituelle. Nous oublions ce que Jésus a déjà fait et com­bi­en il a été bon pour nous. Que répond Jésus ? « Pourquoi avez-vous si peur ? Com­ment n’avez-vous pas de foi ? » La foi n’élim­ine pas la peur, elle la réduit au silence, lui ôte son pou­voir, et nous rap­proche de Dieu. Et tout à coup, l’hori­zon s’éclaircit.