La meilleure façon de se remet­tre d’un cha­grin est de le chang­er en moti­va­tion, puis la trans­met­tre avec amour à celles et ceux qui sont en souf­france. Vous n’avez pas le temps ? Jésus n’é­tait jamais trop occupé pour mon­tr­er de la com­pas­sion envers les gens qui souf­fraient. Ray et Judy Williamson venaient de per­dre leur fils David. Ray avait dit : « Avant, je me demandais s’il était utile de me ren­dre dans la mai­son d’une famille en deuil, parce que je me sen­tais tou­jours gêné et ne savais pas quoi dire. Aujour­d’hui je ne me pose plus la ques­tion. J’y vais tou­jours. Ce n’est pas ce que vous dites, mais votre présence qui change tout. » Deux ados trou­vent la mort dans un acci­dent de voiture. Leurs par­ents déci­dent de faire une veil­lée funèbre com­mune. Plus d’un mil­li­er de per­son­nes sont présentes. Cer­taines patien­tent près de trois heures avant de pou­voir récon­forter les familles en deuil. Arrive le tour d’un homme seul qui salue les par­ents et dit : « Je n’ai pas con­nu vos enfants et ne vous ai jamais ren­con­trés. Mais je suis venu ici ce soir parce que j’ai per­du mon fils il y a deux ans. Je sais ce qu’on ressent. Dans les jours à venir, vous passerez par toutes sortes de sen­ti­ments. Sachez juste que je suis là pour vous, si jamais vous avez besoin de par­ler. » Puis il leur con­fie sa carte de vis­ite et s’en va. Réfléchissez. Un étranger vient de don­ner trois heures de son temps à des gens qu’il ne con­nais­sait pas, parce qu’il voulait les aider à tra­vers­er la pire expéri­ence de leur vie. Com­prenez ceci : plus vous allez vers les autres, plus vous ressem­blez à Jésus, et plus vous vous accom­plis­sez vous-même.