La Bible dit : « Qu’il ne sorte de votre bouche aucune parole malsaine, mais s’il y a lieu, quelque bonne parole qui serve à l’édification nécessaire et communique une grâce à ceux qui l’entendent. N’attristez pas le Saint-Esprit de Dieu, par lequel vous avez été scellés pour le jour de la rédemption » (v.29–30). Eh oui, lorsque votre colère se déchaîne, non seulement vous blessez l’autre, mais vous attristez le Saint-Esprit. En étiez-vous conscient(e) ? Comme disciples de Christ, nous sommes appelés à tenter de comprendre les besoins d’autrui. Ça veut dire ne pas rappeler des offenses déjà confessées, ne pas se mêler de tout ou faire des réflexions sur le poids, la couleur, le QI, ou les limites physiques et mentales des gens. N’évoquez rien de ce qui peut vous empêcher de parvenir à la solution. Et n’élevez pas la voix dans le but d’intimider ou de manipuler. Dieu vous a donné la capacité de vous mettre en colère. Bien utilisée, elle peut devenir le catalyseur qu’il vous faut, et le bon remède pour une guérison. Alors : 1) cherchez une solution, pas une « victoire ». Les insultes et les reproches ne font qu’aggraver les choses. Ne vous focalisez pas sur ce qu’il ou elle a fait, mais sur ce que vous pouvez faire ensemble pour tout arranger. 2) reconnaissez vos défauts et demandez pardon. Admettez vos imperfections et il sera plus facile aux autres d’admettre les leurs. 3) pour chaque problème que vous soulevez, faites un compliment sincère. Au lieu de critiquer, dites : « Je sais que c’est dur à entendre. Merci de m’écouter avec tant de grâce. » La solution vaut toujours mieux que le blâme.