Voici deux remar­ques sup­plé­men­taires à pro­pos du pec­toral porté par le grand prêtre d’Is­raël. 1) Il était tout près de son cœur. Une fois par an, le jour de la fête du Grand Par­don, il entrait dans le « saint des saints » là où se trou­vait la présence de Dieu, pour obtenir le par­don des péchés du peu­ple. Chaque élé­ment de son habit avait sa pro­pre sig­ni­fi­ca­tion. Mais de tous les orne­ments qu’il por­tait, le pec­toral était le plus près de son cœur. On voit là com­bi­en Dieu vous aime et vous estime, et qu’il désire être proche de vous. Aujour­d’hui il vous dit : « Je ne te délais­serai pas ni ne t’a­ban­don­nerai » (Hé 13.5). Quelle mer­veilleuse promesse ! 2) Le nom de chaque tribu n’é­tait pas sim­ple­ment écrit sur le pec­toral, mais gravé dessus (voir Ex 39.14). Ce qui est écrit peut se gom­mer ou s’ef­fac­er par acci­dent, mais ce qui est gravé demeure. Vous pou­vez péch­er de deux manières : par choix délibéré ou involon­taire­ment en trébuchant à cause de votre faib­lesse. Dans les deux cas, Dieu va vous rép­ri­man­der et vous cor­riger afin de vous remet­tre dans le droit chemin, mais il ne va jamais vous tourn­er le dos ni vous rejeter. Non, vous êtes trop pré­cieux pour lui. Il n’ou­blie pas le prix qu’il a payé pour vous et il dit : « Je n’ef­fac­erai pas [ton] nom du livre de vie » (Ap 3.5). Aus­si longtemps que vous aurez foi en Christ, soyez sûr(e) que Dieu vous aime et vous accepte.