Qua­trième dif­férence : la respon­s­abil­ité. Sam­son se mon­tre indépen­dant et refuse d’être respon­s­able de qui que ce soit. C’est un loup soli­taire qui ne veut pas tra­vailler avec les autres. Ses ten­ta­tives dis­parates pour se libér­er font que les Philistins aug­mentent les tax­es et alour­dis­sent le fardeau du peu­ple. Samuel, au con­traire, tra­vaille en accord avec les autres. S’il a prié et que Dieu a accordé à Israël une vic­toire spec­tac­u­laire sur ses enne­mis, il en refuse le moin­dre crédit. « Samuel prit une pierre qu’il plaça entre Mitspa et Chén, et il l’ap­pela du nom de Ében-Ézer, en dis­ant : Jusqu’i­ci l’Éter­nel nous a sec­ou­rus ». Sam­son se con­cen­tre sur le « moi », Samuel sur le « nous ». Le Psalmiste a dit : « Voici qu’il est bon, qu’il est agréable pour des frères d’habiter unis ensem­ble ! […] Car c’est là que l’Éter­nel donne la béné­dic­tion » (Ps 133.1, 3). Le secret pour que Dieu vous bénisse n’est pas d’a­gir seul, mais de coopér­er avec les autres. C’est ain­si que fonc­tion­nait l’Église des pre­miers temps. « Ils leur firent de nou­velles men­aces et les relâchèrent, […] Après avoir été relâchés, ils allèrent vers les leurs » (Ac 4.21, 23). Après avoir subi des agres­sions, les apôtres vont « vers les leurs ». Ils ont établi des rela­tions avec ceux qui savent les con­seiller, les guider, les for­ti­fi­er, les encour­ager, prier et partager la Parole de Dieu avec eux. Vous aus­si avez besoin de ce genre de rela­tions ! Vous ne pou­vez pas vous per­me­t­tre d’at­ten­dre que vien­nent les prob­lèmes pour les établir. Faites-le main­tenant, dans les bons jours, et elles seront là pour vous dans les temps mauvais.