Avez-vous envie d’une autre église où les gens vous ressem­bleraient davan­tage ? Un jour, une équipe de mis­sion­naires tra­verse les plaines du Kenya guidés par un groupe de Mas­saïs. En cours de route, ils obser­vent des trou­peaux de gnous et de zèbres et s’étonnent de les voir se déplac­er ensem­ble. Les autochtones leur expliquent pourquoi deux espèces aus­si dif­férentes voy­a­gent de con­cert. Si les gnous ont une mau­vaise vue, ils ont un sens aigu de l’odor­at, tan­dis que les zèbres ont une bonne vue et un mau­vais odor­at. Ensem­ble, ils sont donc moins vul­nérables aux attaques des pré­da­teurs. Leurs dif­férences com­pensent leurs faib­less­es. Paul écrit : « Si tout le corps était œil, où serait l’ouïe ? S’il était tout ouïe, où serait l’odor­at ? » (v.17). C’est un peu comme ces zèbres et ces gnous, n’est-ce pas ? Lorsqu’on rejoint un club, on choisit générale­ment d’être avec des gens qui nous ressem­blent plus ou moins. Mais l’ap­par­te­nance au corps du Christ nous rap­proche de gens qui sont aus­si dif­férents de nous qu’une main l’est d’une oreille. Ces dif­férences peu­vent par­fois vous irrit­er, mais Dieu les a conçues à votre prof­it. Les zèbres et les gnous ne sont pas oblig­és de s’apprécier, mais ils ne réus­sis­sent leur migra­tion et ne sur­vivent qu’en marchant côte à côte. Pour grandir en esprit, pas besoin de vous enten­dre avec tous les gens, il suf­fit de les aimer assez pour une coex­is­tence pacifique !