La Bible dit : « Une dis­cus­sion survint entre eux pour savoir qui, par­mi eux, était le plus grand. Jésus, qui con­nais­sait la pen­sée de leur cœur, prit un petit enfant, le plaça près de lui et leur dit : Quiconque reçoit en mon nom ce petit enfant, me reçoit moi-même ; et quiconque me reçoit, reçoit celui qui m’a envoyé. Car celui qui est le plus petit par­mi vous tous, c’est celui-là qui est grand » (v.46–48). Ce qui est ici en cause, c’est un esprit d’é­goïsme. Tant que vous recherchez, dans le ser­vice de Dieu, l’approbation des autres, vous n’aurez jamais celle de Dieu, alors que c’est la seule chose qui compte vrai­ment. La capac­ité de servir avec joie en couliss­es, sans être vu, vient de cette assur­ance que votre ser­vice sera recon­nu et récom­pen­sé par le seul dont l’opinion compte. Pourquoi Jésus a‑t-il pris un enfant comme exem­ple ? Pour trois raisons : 1) Un enfant peut recevoir un enseigne­ment. Une per­son­ne qui n’apprend plus, ne pro­gresse plus. Quand on ne peut plus rien vous dire, Dieu lui-même n’a plus rien à vous dire ! « Quelqu’un d’in­tel­li­gent cherche à appren­dre, le sage veut recevoir un enseigne­ment val­able » (Pr 18.15, PDV). 2) Un enfant fait naturelle­ment con­fi­ance. Lorsque vous faites une promesse à un enfant, il vous croit, agit en con­séquence et s’attend à quelque chose. « Mieux vaut se réfugi­er en l’Éter­nel, que se con­fi­er à l’homme » (Ps 118.8). 3) L’enfant a un cœur ten­dre. « Enfin, soyez tous […] d’une ten­dre bien­veil­lance » (1P 3.8, NBS). Dans les Écri­t­ures, le Saint-Esprit est sym­bol­isé par une colombe. Ain­si, gardez des cœurs ten­dres et récep­tifs aux appels de Dieu.