La Bible dit : « Daniel prit la ferme réso­lu­tion de ne pas se ren­dre impur en con­som­mant la nour­ri­t­ure et le vin de la table royale ». Le prophète avait réglé la ques­tion avant que le prob­lème ne sur­gisse. Joseph avait fixé sa ligne de con­duite, c’est pourquoi il a pu dire non à la femme de Potiphar. Les trois Hébreux avaient pris leur déci­sion, four­naise ou non : « Notre Dieu que nous ser­vons […] nous délivr­era de la four­naise ardente […]. Sinon, sache ô roi, que nous ne servi­rons pas tes dieux » (Da 3.17–18). Qui est Dieu pour vous ? Si vous craignez qu’il vous aban­donne, votre engage­ment ne sera jamais total. L’engagement doit grandir ! Com­mencez donc par les petites choses. Les trois Hébreux ont d’abord dit non à la nour­ri­t­ure royale pour être capa­bles plus tard de refuser l’adoration des idol­es. Une telle foi n’apparaît pas spon­tané­ment. Parce que nous étions prêts, nous sommes nom­breux à avoir pris un jour une déci­sion qui a changé notre vie de façon sig­ni­fica­tive. Mais avant de souscrire à ce genre d’en­gage­ment, nous devons sur­mon­ter trois dif­fi­cultés : 1) L’in­sécu­rité. Ceux qui l’éprou­vent craig­nent de pren­dre des risques, ils ont un plan B au cas où Dieu ne les suiv­rait pas. Ils comptent plus sur eux-mêmes que sur Dieu. 2) La réus­site. Au moin­dre suc­cès, on risque de vouloir cul­tiv­er cette flat­teuse image de soi, et l’on vit sur la défen­sive pour garder cette pop­u­lar­ité. 3) L’autosatisfaction. Les tièdes dans l’Église de Laod­icée dis­aient : « Je me suis enrichi et je n’ai besoin de rien » (Ap 3.17). Deman­dez-vous : « Suis-je sat­is­fait de moi ou pleine­ment engagé ? »