En 1815, au matin de la bataille de Waterloo, Napoléon Bonaparte confie à ses généraux : « Je vous l’affirme, Wellington est un mauvais général, et les Anglais sont de piètres soldats ; nous réglerons l’affaire à l’heure du déjeuner. » En 1943, Thomas J. Watson, patron de l’entreprise IBM déclare : « Le marché mondial de l’ordinateur ne dépassera pas cinq exemplaires. » En 1975, un mois avant sa disparition, le syndicaliste Jimmy Hoffa dit fièrement : « Je n’ai pas besoin de gardes du corps. » Le manque de discernement commun à ces trois hommes leur a coûté très cher. Pour déceler les bonnes occasions et résoudre les problèmes de la vie, on a besoin de discernement. Il permet de voir ce que les autres ne voient pas, de combler des lacunes et d’aller au cœur du sujet. Si on connaît la cause première d’un problème, on a de bien meilleures chances de le résoudre. Ça veut dire que si on se fie à son talent premier, le discernement sera plus fort. Donc, si on veut bien discerner, il faut travailler à partir de ses points forts. Mieux encore : prier pour le discernement. C’est l’un des neuf dons de l’Esprit promis dans la Bible (voir 1Co 12.7–10). Certaines grandes victoires d’Israël ont été remportées sous le règne de David. Et quand on étudie la composition de son armée, on lit : « Des fils d’Issacar, qui savaient discerner les temps pour savoir ce que devait faire Israël ». Le discernement ouvre des portes là où d’autres se heurtent à un mur. Il évite les pièges et montre la bonne voie. Alors prions pour le discernement.
/
RSS Feed