"Merci pour Parole du Jour qui est une source d'encouragement, un baume pour notre cœur. Je le partage à des non chrétiens, c'est facile à lire et vraiment concret !" Emmanuelle Je fais un don
Avant que Dieu n’appelle Ésaïe à guider Israël, il a adapté sa vision aux circonstances. Une vision non corrigée fausse la perspective et le jugement, ce qui rend tout effort inutile. L’insubordination constante du peuple le met en porte-à-faux avec Dieu. Il leur faut donc un pilote au regard perçant. Dieu montre d’abord à Ésaïe sa gloire et sa puissance, indispensables pour mener sa tâche à bien, car ses seules forces seraient insuffisantes. Le travail pour Dieu va bien au-delà d’un simple emploi avec peu de compétences. Contempler son Père tout-puissant le rassure : il est le mieux placé pour ce défi ! (voir Ep 3.20). Ensuite, il découvre Dieu, et de ce fait se découvre lui-même. Il en est de même pour nous ! Une fois notre conception de Dieu rectifiée, on se voit autrement. L’inverse ne fonctionne jamais ! Ésaïe s’écrie : « Je suis un homme dont les lèvres sont impures, […] au milieu d’un peuple dont les lèvres sont impures » (Esa 6.5). Il réalise qu’il ne vaut pas mieux que ceux vers lesquels il a été envoyé. Pour réussir sa mission, il faut se voir tel que l’on est, avec réalisme, sincérité et humilité envers Dieu et les autres (voir Ro 12.3). Dieu répond ensuite à l’humilité d’Ésaïe à travers un ange qui touche ses lèvres avec un charbon ardent et lui dit : « Ta faute est enlevée » (Esa 6.7). Dieu ne choisit pas des leaders infaillibles, mais repentis et pardonnés, honnêtes et modestes, dont il récompense les efforts, sans tenir compte d’éventuels défauts.
"Je ne trouve pas les mots pour vous dire ma reconnaissance de recevoir toutes les brochures de Bob Gass. MERCI ! Les méditations sont inspirées. Cela m'encourage et me parle." Annie Je fais un don