Il viendra un jour où l’on devra faire face à ses peurs et prendre position pour ce que l’on sait être juste. Chadrak, Méchak et Abed-Nego l’ont vécu. C’est au péril de leur vie qu’ils ont refusé de s’incliner devant la statue de Neboukadnetsar. Ils auraient pu relativiser : « Je m’incline, mais c’est juste une façade » ou « Je ferai comme si l’idole était mon Dieu ». Mais ils ont pris position pour ce qui est juste, ce qui a provoqué le miracle : « Alors le roi Neboukadnetsar […] dit à ses conseillers : n’avons-nous pas jeté au milieu du feu trois hommes liés ? Ils répondirent au roi : certainement, ô roi ! Il reprit et dit : Eh bien ! Je vois quatre hommes sans liens, qui marchent au milieu du feu et qui n’ont pas de mal ; et l’aspect du quatrième ressemble à celui d’un fils des dieux » (v.24–25). Quand on est sans défense, c’est là que Dieu intervient. Mais si ces trois hommes s’étaient inclinés devant l’idole, 1) ils n’auraient jamais été promus, 2) le peuple juif n’aurait pas été protégé à Babylone, 3) le culte païen aurait perduré dans le royaume, et 4) Neboukadnetsar n’aurait pas rencontré Dieu et vécu un changement radical dans sa vie. C’est lui qui dira : « Béni soit le Dieu […] qui a envoyé son ange et délivré ses serviteurs. Ils ont eu confiance en lui […] parce qu’il n’y a aucun autre Dieu qui puisse délivrer comme lui. Après cela, le roi fit prospérer Chadrak, Méchak et Abed-Nego dans la province de Babylone » (v.28–30). Honorez Dieu aujourd’hui, et demain il vous honorera.
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