L’armée de Gédéon était inférieure en nombre à celle des Madianites. Et pourtant, Dieu lui dit : « Ta troupe est trop nombreuse. » Il lui ordonne donc de congédier les plus craintifs, et Gédéon perd les deux tiers de son armée. L’Éternel dit à nouveau : « C’est encore trop », et réduit la troupe à 300 soldats. À ce moment-là, ils n’ont plus qu’une chance sur un million de gagner la bataille ! Et pour finir, Dieu demande à Gédéon d’attaquer les Madianites avec des trompettes et des poteries. Mais coup de théâtre : Israël est vainqueur ! Pourquoi Dieu a‑t-il agi de la sorte ? Si Gédéon avait attaqué et gagné avec 32 000 hommes, les Israélites auraient pensé que Dieu n’y avait pas été pour grand-chose et ne méritait donc qu’un crédit limité. Mais Dieu mérite mieux. Il a droit et réclame une reconnaissance totale. Lorsque 300 hommes triomphent d’une armée colossale avec juste des trompettes et des vases en terre, Dieu seul reçoit toute la gloire (voir Jug 7). Trop souvent, on prie Dieu d’augmenter nos chances de réussite, alors qu’il souhaite peut-être que les chances soient très minces, afin que l’on vive un miracle aux proportions divines ! La foi, c’est faire confiance à Dieu même si la situation est désespérée. Nos péripéties sont autant d’occasions d’atteindre le sommet de sa gloire. Êtes-vous confronté(e) à une situation qui, humainement parlant, vous dépasse ? Lisez ce qui suit : « Non que nous soyons capables de concevoir quelque chose comme venant de nous-mêmes, mais notre capacité vient de Dieu » (2Co 3.5).
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