
Lorsqu’on est jeune, en bonne santé, performant et socialement intégré, toutes les portes s’ouvrent et on a l’embarras du choix. Le monde nous appartient ! Mais on oublie que l’on est entouré de personnes qui, en raison de leur âge, d’un handicap, d’une maladie ou de l’isolement, ne disposent pas des mêmes atouts. Elles dépendent de l’aide des autres pour satisfaire leurs besoins les plus élémentaires. Malheureusement, notre société égoïste souvent les ignore et les laisse au bord du chemin. On ne reconnaît pas leur valeur et on néglige leur contribution à la société. Ce n’est clairement pas la vision de Dieu. Paul nous dit de « porter les fardeaux les uns des autres, et d’accomplir ainsi la loi du Christ. » Ce n’est pas une suggestion. L’amour est une loi, un commandement divin. On retrouve cette idée dans la Bible lorsque Jésus dit aux brebis : « J’ai eu faim et soif, j’étais étranger, nu, malade, en prison, et vous êtes venus vers moi. Dans la mesure où vous avez fait cela à l’un de ces plus petits de mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait » (Mt 25.35–36, 40). En revanche, il dit aux boucs : « J’ai eu faim et soif, j’étais étranger, nu, malade, en prison, et vous ne m’avez pas rendu service. Dans la mesure où vous n’avez pas fait cela à l’un de ces plus petits, c’est à moi que vous ne l’avez pas fait » (Mt 25.41–43, 45). Si vous dites aimer et suivre Jésus, il vous faut montrer votre amour de manière concrète. Soyez là où l’on a besoin de vous.