Comme Dieu est amour, c’est en aimant les autres que nous lui ressem­blerons le plus. Paul a écrit : « Et quand je dis­tribuerais tous mes biens pour la nour­ri­t­ure des pau­vres, quand je livr­erais même mon corps pour être brûlé, si je n’ai pas l’amour, cela ne me sert de rien » (1Co 13.3). L’amour ne s’exerce pas dans l’isolement mais par­mi les autres, même irri­tants, impar­faits, exigeants ou déce­vants. Il nous arrive de met­tre nos rela­tions au sec­ond plan, de leur trou­ver pénible­ment une place dans notre agen­da. Jésus a pour­tant résumé le plus impor­tant en deux com­man­de­ments : « Aimez Dieu » et « Aimez les autres » (Mt 22.37–40). Dans la vie, les rela­tions humaines comptent plus que les objets. Alors pourquoi les nég­li­geons-nous ? Dès que nous sommes trop occupés, nous com­mençons par réduire nos con­tacts avec les autres. On donne moins de temps, d’énergie et d’attention, néces­saires à une bonne rela­tion. Nous nous atta­chons trop à nos salaires, nos fac­tures et nos car­rières, comme si c’était vital. C’est une erreur ! L’essentiel est d’apprendre à aimer Dieu et les autres. La vie sans l’amour n’est plus rien. Mère Térésa a dit : « Ce n’est pas ce que vous faites qui compte mais l’amour que vous met­tez dans vos actions ». C’est l’amour qui don­nera sa valeur à l’héritage que nous lais­serons. Dans les derniers moments de la vie, nous com­prenons que seules nos rela­tions sont impor­tantes. La sagesse con­siste à l’apprendre le plus vite pos­si­ble. N’attendez pas qu’il soit trop tard pour le faire !