Tous les enfants sont nés « per­dus » dans un monde de ténèbres morales et spir­ituelles. Si vous êtes par­ent, votre respon­s­abil­ité est d’être une lumière pour guider les vôtres. Paul Har­vey racon­te l’histoire d’un père alcoolique qui avait lais­sé son fils ado­les­cent dans sa voiture pour aller dans un bar. Deux heures plus tard, quand il est revenu ivre à son véhicule, son fils avait dis­paru. Il a fini par le retrou­ver dans un autre bar, en com­pag­nie de deux jeunes qui le fai­saient boire. Fou de rage, le père s’est rué sur ces jeunes, mais trop faible, il a été bat­tu et lais­sé par terre, ensanglan­té. Son fils, totale­ment dés­espéré, s’est jeté sur son père, l’implorant : « Papa, ne sois pas fâché con­tre moi, je fai­sais sim­ple­ment comme toi ! » Nous suiv­ons tous l’ex­em­ple de quelqu’un, en espérant faire le bon choix. La Bible dit : « Ahazia […] fit ce qui est mal aux yeux de l’Éter­nel et mar­cha dans la voie de son père [et] de sa mère » (1R 22.52–53). Nos enfants ne suiv­ront peut-être pas nos con­seils, mais ils suiv­ront tou­jours notre exem­ple, bon ou mau­vais. Nous sommes comme des pan­neaux indi­ca­teurs sur leur route. Paul a encour­agé ses fils spir­ituels par ces mots : « Suiv­ez mon exem­ple, comme je suis l’ex­em­ple du Christ » (1Co 11.1, BFC). Vous n’avez pas besoin d’un diplôme uni­ver­si­taire pour être un exem­ple dans votre foy­er. Si vous recevez et vivez les enseigne­ments de Jésus, vous serez qual­i­fié pour être de bons par­ents. « Le juste mène une vie intè­gre, heureux les enfants qu’il laisse après lui ! » (Pr 20.7, BFC).