Par­ent, vous pou­vez bris­er le cœur de votre enfant en insis­tant sur ses échecs plutôt que sur ses réus­sites. Mem­bre d’une église, vous pou­vez décourager votre pas­teur par vos cri­tiques ou l’encourager jusqu’à ce qu’il soit dans la pléni­tude de l’appel reçu de Dieu. Pourquoi choi­sis­sons-nous d’être cri­tiques plutôt que fans ? Parce qu’il est plus facile de relever les fautes des autres que de s’occuper des nôtres ! En ne voy­ant que leurs défauts, nous nous sen­tons mieux nous-mêmes. Mais Jésus ne nous épargne pas : « Com­ment dis-tu à ton frère : Laisse-moi ôter la paille de ton œil, alors que dans ton œil il y a une poutre ? Hyp­ocrite » (v.4–5). Pensez aux per­son­nes, aux groupes, à l’institution que vous cri­tiquez le plus, et aux gens à qui vous le rap­portez. Cherchez-vous à vous ren­dre plus important(e) aux yeux des autres ? Traînez-vous tant de plaies non guéries et de prob­lèmes non réso­lus que vous reportez votre colère sur tous ceux qui croisent votre route ? Jésus affirme : « C’est de l’abon­dance du cœur que la bouche par­le. L’homme bon tire du bien de son bon tré­sor, et l’homme mau­vais tire du mal de son mau­vais tré­sor. Je vous le dis : au jour du juge­ment, les hommes ren­dront compte de toute parole vaine, qu’ils auront proférée. Car par tes paroles tu seras jus­ti­fié, et par tes paroles tu seras con­damné » (Mt 12.34–37). La réponse est dans la prière : « Reçois favor­able­ment les paroles de ma bouche et la médi­ta­tion de mon cœur en ta présence, ô Éter­nel » (Ps 19.14).