Vos idées ne seront bonnes que si vous les val­orisez. Sinon, vous vivrez en vous inspi­rant des idées des autres. Que fait la pen­sée créa­tive ? 1) Elle explore toutes les options. Cette recherche stim­ule l’imagination, et celle-ci est vitale pour la créa­tiv­ité. Albert Ein­stein a dit : « L’imagination vaut plus que le savoir. » Pourquoi ? Parce qu’elle cherche de nou­velles façons de met­tre vos con­nais­sances en pra­tique. 2) Elle accepte le doute. Les créat­ifs ne ressen­tent pas le besoin de dis­siper l’incertitude. Ils savent que la vie est pleine d’incohérences et de lacunes, et ils pren­nent plaisir à les explor­er ou à utilis­er leur imag­i­na­tion pour les combler. Confronté(e) au besoin d’autrui, vous pou­vez soit en con­clure que rien ne peut être fait, ou prier et chercher un moyen de le sat­is­faire (voir Ph 4.19). 3) Elle aime le décalage. La créa­tiv­ité sort des sen­tiers bat­tus. Un ancien prési­dent de Yale, a déclaré : « La créa­tiv­ité est sou­vent liée à l’extravagance. Nous devons donc accepter la bizarrerie. » Pour favoris­er la créa­tiv­ité, il faut être prêt à tolér­er l’originalité et le far­felu. 4) Elle n’a pas peur de l’échec. Le philosophe améri­cain Charles Frankel a dit : « L’in­quié­tude est la con­di­tion essen­tielle à la créa­tion intel­lectuelle et artis­tique. » Pour être créatif, il faut être prêt à paraître stu­pide. Ça veut dire insis­ter sur une voie que l’on sait dan­gereuse. Les créat­ifs le savent bien et con­tin­u­ent à explor­er l’inconnu. Ils refusent de laiss­er les idées qui ne fonc­tion­nent pas les empêch­er de pro­pos­er celles qui marchent.