À l’époque de l’Ancien Tes­ta­ment, pour un homi­cide involon­taire, la famille de la vic­time avait le droit de se venger. Alors, Dieu avait créé six villes de refuge, trois de chaque côté du Jour­dain. On pou­vait y prof­iter de la mis­éri­corde et de la pro­tec­tion divines. On courait vers l’une de ces villes, on racon­tait aux anciens son his­toire, et ils devaient accorder l’asile. La seule con­di­tion était de rester dans cette ville jusqu’à la mort du grand prêtre. Après quoi, on était libre de retourn­er dans sa famille et de retrou­ver tous ses biens. Voyez-vous l’analogie ? Jésus-Christ est appelé « le grand prêtre de la foi » (Hé 3.1, BFC). Lorsque vous allez vers lui pour trou­ver refuge, vous devez d’abord con­fess­er vos péchés. C’est à ce moment-là que vous êtes par­don­né. Vous devenez une nou­velle créa­ture placée sous la pro­tec­tion de Dieu. Tout comme le « vengeur du sang » ne pou­vait entr­er dans la ville de refuge, Satan ne peut tra­vers­er la fron­tière délim­itée par le sang de Christ pour vous attein­dre. Lorsque Jésus a crié sur la croix : « Tout est accom­pli » (Jn 19.30), la rançon de tous vos péchés, de votre nais­sance à votre mort, a été com­plète­ment payée. Parce que Christ, votre grand prêtre, est mort et ressus­cité, il vous redonnera tout ce que vous aviez per­du à cause du pou­voir du péché sur votre vie. Un auteur a écrit : « S’il y avait un mil­li­er de pas entre Dieu et vous, Dieu les ferait tous sauf le dernier. Celui-là, c’est à vous de le faire. Le choix vous appar­tient ». Alors, entrez aujourd’hui dans la ville de refuge.