Faites ces trois choses : 1) Si néces­saire, con­fron­tez la per­son­ne médis­ante. Si l’of­fenseur est chré­tien, appuyez-vous sur ce ver­set : « Si ton frère a péché, va et reprends-le seul à seul. S’il t’é­coute, tu as gag­né ton frère » (Mt 18.15). Il ne s’ag­it pas de prou­ver que vous avez rai­son et que les autres ont tort, mais de se réc­on­cili­er et de préserv­er l’u­nité dans la famille de Dieu. Sur­veillez vos pro­pos. « Si vous vous met­tez en colère, ne péchez pas » (Ep 4.26). Tenez-vous-en aux faits. Sans les met­tre sur la défen­sive, tâchez de trou­ver une réso­lu­tion qui fasse taire les ragots et répare les dom­mages. S’ils sont prêts à recon­naître leur part de tort, soyez prêt à par­don­ner. Sinon, par­don­nez-leur tout de même, dans votre pro­pre intérêt et celui de Dieu. Et rap­pelez-vous, ils peu­vent tou­jours rester vos frères ou vos sœurs sans pour autant être des amis de con­fi­ance ! 2) Ne lais­sez pas la médi­s­ance trou­bler votre estime de soi. Si elle dépend de ce que dis­ent les autres, vous vous lais­serez facile­ment abat­tre. Fondez-la sur ce que dit de vous la Parole de Dieu. Mal­gré vos imper­fec­tions, la Bible dit que vous êtes « les rachetés de l’Éter­nel » (Ps 107.2), « adop­tés, […] en son bien-aimé » (Ep 1.5–6), « en [Christ] jus­tice de Dieu » (2Co 5.21). Fix­ez-vous sur l’opin­ion que Dieu a de vous et « édi­fiez-vous vous-mêmes sur votre très sainte foi » (Jude.20), en dépit des opin­ions d’autrui. 3) Ne jugez pas les autres d’après la rumeur. Qu’elle soit fondée ou non, elle cherche tou­jours à « détru­ire » (Jn 10.10). Ne faites pas le tra­vail de Satan à sa place !