Voici qua­tre choses à savoir sur le par­don. 1) Le par­don ne répare pas le mal subi mais sig­ni­fie que vous avez décidé de ne pas le laiss­er con­trôler votre vie. En par­don­nant et en allant vers l’autre, vous retrou­vez une paix intérieure. Si l’autre refuse de recon­naître ses torts, l’of­fense peut et doit tout de même être par­don­née. Le par­don ne dépend pas de l’autre ; il dépend de vous. 2) Le par­don est essen­tiel, même si l’autre refuse d’admettre sa cul­pa­bil­ité. Si vous atten­dez que ce soit le cas, vous placez votre avenir entre ses mains. Le par­don est d’abord et avant tout à votre béné­fice, non celui des autres. En par­don­nant, vous lais­sez de côté douleurs et blessures pour avancer. 3) Votre volon­té de par­don­ner peut amen­er l’autre au par­don. La per­son­ne qui vous a blessé ne ressent peut-être pas le besoin d’être par­don­née. Peut-être sait-elle qu’elle a mal agi mais manque de courage pour aller vers vous et vous deman­der par­don. Lorsque vous faites le pre­mier pas, vous lui don­nez l’occasion de trou­ver grâce et com­préhen­sion. 4) Le par­don est plus facile quand vous admet­tez qu’on en a tous besoin. Refuser de par­don­ner en pen­sant que les fautes des autres sont pires que les vôtres, c’est de l’orgueil. Or « Dieu résiste aux orgueilleux, mais il donne sa grâce aux hum­bles » (1P 5.5). La Bible dit : « Soyez bons les uns pour les autres, ayez un cœur plein de ten­dresse. Par­don­nez-vous les uns aux autres, comme Dieu vous a par­don­né dans le Christ » (Ep 4.32, PDV). Si vous réalisez la pro­fondeur de la grâce de Dieu envers vous, il devient plus facile de l’é­ten­dre aux autres.