La Bible dit : « Or on appor­tait un homme boi­teux de nais­sance, qui était placé tous les jours à la porte du tem­ple appelée la Belle, pour deman­der l’aumône à ceux qui entraient dans le tem­ple. Voy­ant Pierre et Jean qui allaient y entr­er, il leur demandait l’aumône. Pierre, de même que Jean, fixa les yeux sur lui et dit : Regarde-nous. Et il les obser­vait, s’at­ten­dant à recevoir d’eux quelque chose. Mais Pierre lui dit : Je ne pos­sède ni argent, ni or ; mais ce que j’ai, je te le donne : au nom de Jésus-Christ de Nazareth : lève-toi et marche ! Le sai­sis­sant par la main droite, il le fit lever. À l’in­stant, ses pieds et ses chevilles dev­in­rent fer­mes ; d’un bond il fut debout et se mit à marcher. Il entra avec eux dans le tem­ple en marchant, sautant et louant Dieu » (v.2–8). Le mir­a­cle com­mence par les mots : « Regarde-nous », et se pour­suit avec la phrase : « Le sai­sis­sant par la main droite, il le fit lever ». Dans cer­tains ter­ri­toires zoulous d’Afrique du Sud, les gens se salu­ent avec une expres­sion qui sig­ni­fie « Je te vois ». N’est-ce pas aus­si la stratégie de Dieu pour les gens en souf­france ? D’abord un regard bien­veil­lant se pose sur des yeux en détresse. Puis une main assurée vient soutenir une main plus faible. Enfin arrive le mir­a­cle de Dieu. Nous faisons notre petite part, lui la plus grande. Et tout à coup la vie devient « Belle » à la porte du même nom. Pour servir les autres, il faut d’abord les voir, et pour les porter, il faut d’abord les aimer. C’est ce que Jésus a fait.