Ismaël naît du fait qu’Abra­ham a ten­té par ses pro­pres forces d’aller plus vite que le plan de Dieu. C’é­tait bien inten­tion­né, mais bien mal­venu. Peut-être avez-vous fait une ten­ta­tive de ce genre. Nous avons tous un « Ismaël », une bonne idée qui ne venait pas de Dieu. Elle peut com­pli­quer votre exis­tence. Aus­si Dieu dit à Abra­ham : « Chas­se cette ser­vante et son fils ». Autrement dit : « Il est temps de sol­der votre passé et de faire le ménage. Cette sit­u­a­tion vous freine et à moins de la régler, vous ne pou­vez pas avancer vers votre des­tin. Chas­sez-la de votre vie et ne vous retournez pas ! ». À l’oc­ca­sion, le mir­a­cle incar­né par Isaac et l’é­gare­ment que représente Ismaël peu­vent cohab­iter un cer­tain temps sous votre toit. Tout peut bien aller dans un domaine par­ti­c­uli­er de votre vie, mais très mal dans un autre. Alors un jour Dieu vous dit : « À cause du plan que j’ai prévu pour toi, il faut que tu rayes ça de ta vie. » Pas facile du tout. C’est dur d’a­ban­don­ner ce que la chair désire ou chérit. Mais il n’y a que deux options : laiss­er vos émo­tions vous guider et pass­er à côté du meilleur de Dieu, ou dire : « J’aime Dieu davan­tage que cela ». Si vous êtes prêt(e) à renon­cer à quelque chose parce que vous préférez Dieu, cela s’appelle « le sac­ri­fice de louange » (Hé 13.15). Et si vous l’offrez en sac­ri­fice à Dieu, vous êtes en mesure d’expérimenter un nou­veau palier de sa béné­dic­tion. Dieu vous par­le-t-il aujourd’hui à tra­vers quelque chose de sem­blable dans votre vie ? Alors, lâchez prise !