Con­traire­ment à ce que vous pou­vez penser, le cadre idéal pour votre enfant n’est pas un cocon dans lequel il ne risque rien. Bien qu’il ait du mal à l’accepter sur le moment, un enfant a besoin de con­naître quelques petites con­trar­iétés. Com­ment pour­rait-il sur­mon­ter les épreuves et les frus­tra­tions de l’adulte si ses pre­mières expéri­ences en sont dépourvues ? La nature nous le mon­tre. Un arbre plan­té dans une forêt plu­viale trou­vera tou­jours de l’eau près de la sur­face. Résul­tat, ses racines restent peu pro­fondes et même un vent de force moyenne peut le ren­vers­er. À l’inverse, l’acacia mex­i­cain qui pousse dans un désert aride est men­acé par un milieu hos­tile. Com­ment fait-il pour sur­vivre ? Il plonge ses racines à plus de dix mètres de pro­fondeur pour trou­ver de l’eau. En s’adaptant aux con­di­tions extrêmes, l’arbre solide­ment enrac­iné devient fort et résis­tant à tous les assauts. Nos enfants ressem­blent à ces deux var­iétés d’arbres. Ceux qui ont appris à sur­mon­ter leurs prob­lèmes sont plus sta­bles et mieux armés que ceux qui ont tou­jours eu la vie facile. Votre rôle n’est donc pas de leur sup­primer chaque obsta­cle sur leur route. Soyez plutôt près d’eux un allié fidèle, qui les encour­age dans la détresse, inter­vient en cas de gros dan­ger, et se tient à leur côté quand vient la crise. Don­nez-leur les out­ils qui leur servi­ront à gér­er les inévita­bles prob­lèmes et pres­sions de la vie. Paul l‘exprime de cette manière : « La détresse que nous éprou­vons en ce moment est légère en com­para­i­son de la gloire […] qu’elle nous pré­pare ». En résumé : nos ennuis nous ser­vent d’entraînement.