S’il vous est arrivé d’être pris dans un cyclone, vous savez que c’est une des plus puis­santes forces naturelles con­nues. Les rafales de vent y atteignent 250 km/h sous des pluies dilu­vi­ennes. Il est capa­ble de soulever d’im­menses vagues hautes de dix étages. On sait qu’elles peu­vent sub­merg­er une ville entière en quelques min­utes. Deux élé­ments d’un cyclone sont remar­quables. Le pre­mier est l’œil, un cen­tre rel­a­tive­ment calme où les courants descen­dants empêchent le développe­ment des nuages. Le sec­ond est la paroi qui entoure immé­di­ate­ment l’œil, rem­plie de courants ascen­dants et de red­outa­bles nuages de pluie. En par­fait con­traste avec le calme de l’œil, cette paroi abrite les élé­ments les plus puis­sants du cyclone, vents vio­lents et fortes pluies. Si vous pou­viez sur­v­ol­er cette force de la nature, vous ver­riez que la par­tie la plus agitée du cyclone se trou­ve tout près du cen­tre, alors que ce dernier est assez calme. Il y a là une leçon pour nous tous. Dieu n’efface pas tous nos ennuis, en tous cas pas aus­si vite que nous aime­ri­ons qu’il le fasse, mais il nous promet la paix au milieu d’eux. Peu de gens avaient autant de soucis que Moïse. Il devait nour­rir, con­duire et pro­téger deux mil­lions de per­son­nes. Et peu importe ce qu’il fai­sait, ils ne ces­saient de se plain­dre. Alors Dieu lui a dit un jour : « Voici un endroit près de moi […], je te met­trai dans un creux du rocher et je te cou­vri­rai de ma main » (v.21–22). Si vous le lui deman­dez, aujour­d’hui Dieu vous plac­era vous aus­si dans cet endroit paisible !