Après avoir expliqué le com­man­de­ment qui dit : « Hon­ore ton père et ta mère » (Ex 20.12), un moni­teur d’école du dimanche a demandé à sa classe d’enfants de six ans : « D’après vous, quel com­man­de­ment nous apprend com­ment traiter nos frères et sœurs ?  Du tac au tac, un petit garçon a répon­du : « Tu ne com­met­tras pas de meurtre » (v.13). Sérieuse­ment, pourquoi Jésus a‑t-il fait si grand cas de notre réc­on­cil­i­a­tion dans la foi au lieu de laiss­er s’envenimer nos querelles ? Après tout, c’était suff­isam­ment impor­tant à ses yeux pour qu’il nous ait don­né un plan en trois étapes pour régler les con­flits. Un, ren­con­tr­er la per­son­ne en privé. Deux, par­ler devant un ou deux témoins. Trois, si la rela­tion n’est pas restau­rée par ces deux actions, sol­liciter les respon­s­ables de son église. Pour­tant, si vous ne lisez pas les ver­sets suiv­ants, vous ne com­pren­drez pas toute la portée du mes­sage de Jésus : « Je vous dis encore que si deux d’en­tre vous s’ac­cor­dent sur la terre pour deman­der quoi que ce soit, cela leur sera don­né par mon Père qui est dans les cieux. Car là où deux ou trois sont assem­blés en mon nom, je suis au milieu d’eux » (Mt 18.19–20). Lorsque nous cher­chons la réc­on­cil­i­a­tion et par­venons à l’unité, il arrive deux choses mer­veilleuses : a) nous pou­vons prier en con­fi­ance et obtenir ce dont nous avons besoin. b) nous appré­cions la paix durable et la présence de Dieu, ce qui n’est pas pos­si­ble aus­si longtemps que le prob­lème n’est pas résolu. Si vous désirez marcher dans la béné­dic­tion de Dieu aujourd’hui, cherchez la réconciliation.