Jack­ie Robin­son a été le pre­mier joueur noir en ligue de base­ball. À vouloir cass­er les préjugés racistes, il récoltait des insultes dans tout le pays. Un jour, dans son pro­pre stade, il fait une erreur et les sup­port­ers se fâchent. Sous les cris et les sif­flets, Robin­son reste figé de honte sur le ter­rain. Alors un de ses coéquip­iers s’approche, met son bras autour de ses épaules, et ensem­ble ils affron­tent la foule. En quelques sec­on­des, les fans se cal­ment. Des années plus tard, Robin­son sera dis­tin­gué par ses pairs, et il dira : « Ce jour-là, ce bras sur mes épaules a sauvé ma car­rière. » Jésus savait que Pierre allait cra­quer et le renier, pour­tant il lui a par­don­né par avance. Il lui a dit : « Quand tu seras revenu à moi affer­mis tes frères » (Lu 22.32). Si Dieu vous restau­re, vous voudrez partager son amour avec autrui. Vous le fer­ez naturelle­ment. Vous vivrez selon ces ver­sets : « For­ti­fiez les mains lan­guis­santes et affer­mis­sez les genoux qui chan­cel­lent ; dites à ceux dont le cœur pal­pite : for­ti­fiez-vous, soyez sans crainte ; Voici votre Dieu, […] Il vien­dra lui-même et vous sauvera » (Esa 35.3–4). La Bible dit : « Jonathan […] se ren­dit vers David dans la forêt, pour affer­mir son courage ». Si vous vous sen­tez perdu(e) « dans la forêt » il vous faut un Jonathan. Ce vieil adage dit vrai : « Quand tout va bien nos amis nous con­nais­sent ; quand tout va mal on con­naît nos amis. » C’est vers eux qu’on se tourne dans les moments dif­fi­ciles. Si jamais vous pensez en avoir un jour besoin, com­mencez par en être un(e) !