Si l’on médit de vous, n’oubliez pas : les gens ont ten­dance à accuser les autres de ce qu’ils tolèrent pour eux-mêmes. Un mari sus­pecte sa femme de sur­dité. Un soir, il se place der­rière elle au fond du salon alors qu’elle lui tourne le dos dans son fau­teuil favori. Très douce­ment il mur­mure : « Tu m’entends ? » Comme elle ne répond pas, il se rap­proche un peu et répète sa ques­tion à voix basse. « Tu m’entends ? » Tou­jours pas de réponse. Il vient encore plus près et rede­mande : « Tu m’entends ? » Aucune réac­tion. Finale­ment il se met tout près de son oreille et red­it : « Tu m’entends ? » Sa femme se retourne et le regarde droit dans les yeux : « Pour la qua­trième fois, oui ! » C’est ce que les psys appel­lent une « pro­jec­tion ». On est enclin à pro­jeter ses peurs, sen­ti­ments et prob­lèmes sur les autres. Mais vous devez empêch­er les gens de vous le faire. Lady Astor, mem­bre du Par­lement bri­tan­nique, était la bête noire de Win­ston Churchill, tou­jours à le cri­ti­quer. Un jour, lors d’une con­ver­sa­tion ani­mée, elle lui dit : « Win­ston, je n’aime ni votre poli­tique ni votre barbe. » Churchill la regarde et répond : « Madame, Je ne vois aucune rai­son au monde qui vous ferait accéder à l’une ou l’autre. » Les détracteurs de Jésus l’ac­cu­sait d’être pos­sédé par un démon. Ceux de Paul le traitaient de fou, d’imbécile et de bavard. N’espérez pas de traite­ment dif­férent aux mains d’une foule iden­tique. Voici donc votre parole du jour : Restez concentré(e) et ne soyez pas distrait(e).