Un matin, un homme d’affaires voit un pêcheur se prélass­er sur son bateau. Il lui crie : « Vous êtes revenu tôt. » Le marin répond : « La pêche a été bonne, c’est fini pour aujourd’hui. » L’homme lui dit : « Pourquoi ne ressortez-vous pas ? Vous pour­riez attrap­er davan­tage de pois­sons et aug­menter votre revenu, acheter un deux­ième bateau, engager un équipage et devenir aus­si riche que moi ». L’homme réplique : « Pourquoi faire ? » L’autre lui dit : « Vous seriez libre de jouir de la vie. » Le pêcheur sourit : « Mais c’est ce que je fais déjà ! » La Bible dit : « Con­tentez-vous de vos biens actuels ». Cepen­dant, beau­coup fondent leurs pro­pres valeurs sur leurs pos­ses­sions ou leurs réal­i­sa­tions. Nous nous sen­tons bien avec telles rela­tions ou tel voisi­nage ou en atteignant tel objec­tif. On se dit : « Quand je gag­n­erai plus d’argent, serai PDG de la com­pag­nie ou perdrai 25 kilos, alors tout ira bien. » Sur quoi se basent vos valeurs aujourd’hui ? Pour le savoir, deman­dez-vous : « De quoi aurai-je du mal à me pass­er ? Ai-je peur qu’il ou elle ne m’abandonne ? Un tra­vail dans lequel je m’implique trop ? Une chose que je pense devoir réalis­er absol­u­ment ? Il est biblique et sage d’avoir des buts dans la vie, mais ne vous remet­tez pas en cause en pen­sant être inférieur à votre voisin si vous pos­sédez ou réalisez moins que lui. L’Écriture enseigne que lorsque vous faites des objec­tifs de Dieu votre pri­or­ité, il comblera vos besoins : « Car votre Père a trou­vé bon de vous don­ner le roy­aume » (Lu 12.31–32).