Paul croyait qu’il faisait la volonté de Dieu en emprisonnant et en tuant des chrétiens. Mais il a découvert sa véritable vocation d’une manière dramatique : « Comme il était en chemin et qu’il approchait de Damas, tout à coup une lumière venant du ciel resplendit autour de lui. Il tomba par terre et entendit une voix qui lui disait : Saul, Saul, pourquoi me persécutes-tu ? Il répondit : qui es-tu, Seigneur ? Et le Seigneur dit : moi, je suis Jésus que tu persécutes, […]. Tout tremblant et stupéfait il dit : Seigneur que veux-tu que je fasse ? Alors le Seigneur lui dit lève-toi, entre dans la ville, et l’on te dira ce que tu dois faire » (v.3–6). Ce jour-là, son ministère a commencé, celui qui allait changer le monde ! À la fin de sa vie, il a pu dire : « Je n’ai pas désobéi à la vision céleste » (Ac 26.19). Une vision ne doit pas naître du besoin d’impressionner les autres ou de leur ressembler. On est appelé à faire la volonté de Dieu, pas la sienne ou celle d’autrui. La Bible dit : « Éphraïm est subjugué, écrasé par le jugement, car il a voulu suivre sa loi » (Os 5.11). Une vision doit être le résultat d’une direction divine et non d’un « précepte humain ». Il faut savoir prier : « Seigneur, tu m’as donné cette vision, et je te fais confiance pour me fournir ce dont j’ai besoin. » L’apôtre Jean écrit : « Voici l’assurance que nous avons auprès de lui : si nous demandons quelque chose selon sa volonté, il nous écoute » (1Jn 5.14).
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