Book­er T. Wash­ing­ton racon­te que chaque matin de sa jeunesse, lui et tous les esclaves de la plan­ta­tion étaient réveil­lés par le chant du coq. Longtemps avant l’aurore, il reten­tis­sait dans les baraques, rap­pelant à Wash­ing­ton et ses cama­rades l’heure de sor­tir du lit pour aller dans les champs de coton. Le chant du coq sym­bol­i­sait une vie faite de longues journées et d’un dur labeur qui leur bri­sait le dos. Puis, le jour de la Procla­ma­tion d’émancipation est arrivé : Abra­ham Lin­coln a annon­cé la libéra­tion de tous les esclaves. Le matin suiv­ant, le jeune Book­er a encore été réveil­lé par le chant du coq, mais ce jour-là, sa mère a pour­suivi l’an­i­mal avec une hache. Au déje­uner, la famille Wash­ing­ton a mangé le « réveille-matin » ! Leur pre­mier acte de lib­erté a con­sisté à faire taire celui qui leur rap­pelait leur esclavage. Y a‑t-il des coqs qui per­turbent votre som­meil ? Vous devez peut-être aigu­is­er votre hache. La grande nou­velle de l’Évangile est que la grâce de Dieu et votre lib­erté sont réelles ! « Il n’y a donc main­tenant aucune con­damna­tion pour ceux qui sont en Christ-Jésus, qui marchent non selon la chair mais selon l’E­sprit ». Pour l’amour de Dieu, oubliez vos péchés par­don­nés, car chaque fois que vous les lui rap­pelez, vous l’importunez ! Vous pensez que je vais trop loin ? Alors lisez ce que Dieu dit de vos péchés : « C’est moi qui par­donne tes fautes […] et je ne m’en sou­viendrai plus » (Esa 43.25, PDV). Dieu a englouti vos péchés « dans les pro­fondeurs de la mer » (Mi 7.19, NBS), et placé un pan­neau sur lequel est écrit : « Pêche interdite ».