Le Cardinal J. H. Newman a dit : « Ne craignez pas que la vie s’arrête, craignez plutôt que jamais elle ne commence. » Si vous laissez la peur la dominer, vous ne la vivrez jamais pleinement. En fait, beaucoup de nos peurs sont totalement infondées. Ne l’avez-vous pas constaté ? Les études montrent que 95% de ce que nous craignons ne repose sur rien, et le reste représente des choses avec lesquelles il nous faut apprendre à vivre. La poétesse Gertrude Stein a sans doute raison lorsqu’elle dit : « Tout est tellement dangereux que rien n’est vraiment effrayant. » La vie humaine n’offre aucune garantie. On cherche des tas de choses pour se protéger : assurances, alarmes, chèques de voyage, médicaments, parapluies, GPS et airbags. Mais il reste que la vie est dangereuse, néfaste à la santé, et même mortelle. Alors autant la vivre pleinement. Shakespeare a dit : « Il n’est pas digne du rayon de miel, celui qui évite la ruche parce que les abeilles ont un aiguillon ». Ne laissez pas la peur vous empêcher de progresser à petits pas. Qui sait où ils peuvent vous mener ? Deux choses sont indissociables de votre vie : la peur et la foi. Chaque jour que vous vivez, vous choisissez l’une ou l’autre. Jérémie a choisi la foi. Il a écrit : « C’est que la bienveillance de l’Éternel n’est pas épuisée, et que ses compassions ne sont pas à leur terme ; elles se renouvellent chaque matin. […] L’Éternel est mon partage, […] c’est pourquoi je veux m’attendre à lui. L’Éternel est bon pour qui espère en lui, pour celui qui le cherche » (v.22–25).