Dieu nous a conçus pour qu’en cas de crise émo­tion­nelle, nous soyons pro­gram­més pour obtenir de l’aide auprès de lui. Deux zones bien pré­cis­es dans le cerveau trait­ent des émo­tions fortes. Ce sont les amyg­dales cérébrales. Si on les retire de cer­tains ani­maux, ils devi­en­nent inca­pables d’ex­primer la rage et la peur. Nor­male­ment, lorsque l’in­for­ma­tion entre dans votre cerveau, elle est traitée dans le cor­tex. Mais dans env­i­ron 5 % des cas, si l’émotion est trop intense, elle se rend à l’une de vos amyg­dales cérébrales et la par­tie con­sciente de votre cerveau est court-cir­cuitée. Entre l’arrivée de l’information et le temps de réponse de votre corps, il y a ce que les chercheurs appel­lent le « quart de sec­onde qui donne la vie ». Et ce temps très court est pour­tant pri­mor­dial. Paul écrit : « En colère, ne péchez pas […] ne don­nez pas accès au dia­ble ». Dans ce quart de sec­onde, le Saint-Esprit peut pren­dre le con­trôle. C’est là que vous pou­vez choisir entre lui et le péché. Ce bref instant vous per­me­t­tra sans doute de dire : « Saint-Esprit, com­ment réa­gir à cette pul­sion ? » Il est curieux de voir à quel point on désire par­fois bless­er un être cher, et com­bi­en on le regrette après coup. Mais voici une autre bonne nou­velle : si jamais vous avez raté ce quart de sec­onde, ce qui arrivera sûre­ment, Dieu en enver­ra un autre juste der­rière le pre­mier. Dieu vous aime et il vous aidera jusqu’à ce que vous com­pre­niez bien !