Le nom de Yahvé-Shalom [l’Éternel notre paix] a été révélé à Gédéon quand Dieu lui a demandé de mener Israël contre les Madianites, une action qu’il pensait être hors de sa portée. « Avec quoi sauverai-je Israël ? Voici que ma parenté est la plus pauvre en Manassé, et je suis le plus petit dans la maison de mon père » (v.15). Voici la réponse de l’Éternel : « Je serai avec toi et tu battras Madian comme un seul homme […]. Sois en paix et sans crainte, tu ne mourras pas ». Un Gédéon anxieux a cru Dieu et avant même que la bataille ne s’engage et ne soit remportée, par la foi il a vu que la paix était déjà assurée. Il a donc élevé un autel à Yahvé-Shalom, « l’Éternel notre paix ». Souvent on s’imagine que la paix ne viendra que si notre situation change. Puis à l’instar de Gédéon on apprend que la paix intérieure ne dépend pas des circonstances du dehors mais du fait de croire que Dieu est avec nous et nous partage sa paix. Jésus promet : « Je vous laisse la paix, je vous donne ma paix. Moi, je ne vous donne pas comme le monde donne. Que votre cœur ne se trouble pas et ne s’alarme pas » (Jn 14.27). Même si vos défis vous semblent aujourd’hui impossibles à relever, rappelez-vous les paroles de Christ : « Je vous ai parlé ainsi, pour que vous ayez la paix […], mais prenez courage, moi, j’ai vaincu le monde » (Jn 16.33). Votre seul travail est de garder courage et de croire que Yahvé-Shalom s’occupera du reste !