Lorsqu’Israël est men­acé par les imposantes armées d’A­malec à Rephidim, Dieu leur donne une vic­toire sur­na­turelle. Pour le remerci­er, Moïse con­stru­it un autel à Yahvé-Nis­si [l’Éter­nel mon éten­dard]. Écoutez ses mots : « L’Éter­nel com­bat­tra pour vous ; et vous, gardez le silence » (Ex 14.14). « Soyez sans crainte et sans effroi devant cette mul­ti­tude nom­breuse, car ce n’est pas votre com­bat, mais celui de Dieu ». Alors pourquoi crain­dre la défaite en ten­tant de vous bat­tre avec vos pro­pres forces ? Vous met­tez le doigt dans un engrenage infructueux fait de repen­tance, de réso­lu­tions, de com­bats, d’échecs et de décourage­ment, qui vous mène à vous repen­tir d’a­van­tage. Les seuls con­flits spir­ituels tou­jours gag­nants sont ceux que Dieu com­bat pour nous. Il n’e­spère pas vous voir gag­n­er la bataille, juste vous soumet­tre à lui et le laiss­er la rem­porter pour vous ! Vous dites : « Je suis donc censé(e) ne pas me bat­tre du tout ? » Si, il vous faut com­bat­tre « le bon com­bat de la foi » (1Ti 6.12). Le vôtre con­siste à croire, non à vous épuis­er. « Mais n’ai-je pas à lut­ter comme l’a fait Jacob ? » Observez deux choses : d’abord Jacob n’a pas gag­né en lut­tant mais en devenant trop faible pour lut­ter. Paul a dit : « Quand je suis faible, c’est alors que je suis fort » (2Co 12.10). Ensuite, la vic­toire de Jacob vient de sa soumis­sion. Êtes-vous au bout du rouleau ? Peut-être que c’est juste là que Dieu veut que vous soyez ! Allez, faites con­fi­ance à votre Yahvé-Nis­si pour l’emporter, car : « Ce n’est pas votre com­bat, mais celui de Dieu ».