John Orberg écrit : « Mon ami Andy Chan, qui aide les jeunes diplômés de Stan­ford à trou­ver un emploi, envis­age d’écrire un livre qui s’appellerait Le mythe du tra­vail pas­sion. Trou­ver l’emploi par­fait, idéal, qui comblerait mon âme comme une clé entre dans la bonne ser­rure, est un mythe. Et si jamais je le trou­ve, de mon cœur jail­li­ra un flot de pas­sion débor­dante sem­blable aux chutes du Nia­gara ». C’est si roman­tique d’imaginer vivre un « coup de foudre » pro­fes­sion­nel. Mais que fer­ez-vous si le poste ne vous pas­sionne pas ? Orberg pour­suit : « Un emploi pas­sion­nant peut être com­paré, non pas à une érup­tion vol­canique immi­nente, mais plutôt à un mus­cle qui se for­ti­fie un peu chaque jour en effec­tu­ant le tra­vail qui lui est demandé ». Paul a écrit : « Ne faites pas le min­i­mum demandé, mais don­nez le meilleur de vous-même. Tra­vaillez de tout votre cœur pour Dieu, votre véri­ta­ble maître, con­fi­ant que vous recevrez tout votre salaire lorsque vous entr­erez dans votre héritage. Gardez tou­jours présent à l’esprit que Christ est le maître ultime. Le servi­teur grincheux qui fait un tra­vail bâclé sera tenu pour fau­tif. Être dis­ci­ple de Christ n’est pas une excuse pour faire un tra­vail bâclé » (v.22–25, The mes­sage). Il serait peut-être utile de plac­er cette pan­car­te sur votre bureau : « Pour l’amour du ciel, fais de ton mieux ! » Pourquoi ? Pour deux raisons : 1) Vous représen­tez Dieu sur votre lieu de tra­vail. 2) Celui qui est fidèle dans les petites choses, il lui sera con­fié de plus grandes (Mt 25.21).