Le sentiment de ne rien valoir peut nous condamner à une vie pleine d’échecs. Par exemple, le jour d’un entretien d’embauche, votre peur se réveille et vous vous dites : « Je ne vais impressionner personne, passer pour un imbécile et être incapable de répondre aux questions ». Ainsi, vous échouez, et vous descendez d’un degré supplémentaire dans le défaitisme. Prenons aussi l’exemple d’une jeune fille courtisée par un très beau garçon, si beau qu’elle se demande ce qui, en elle, peut l’intéresser. Elle est convaincue que, dès qu’il la connaîtra mieux, il s’éloignera. Son manque d’assurance peut alors la pousser à se servir de son corps comme son meilleur atout, à coucher avec lui le premier soir, de crainte qu’il n’y en ait pas d’autres, pour finalement se trouver dans la situation de la femme-objet qu’elle n’aurait jamais voulu être. La peur de n’être rien peut produire ce que l’on redoute et nous conduire où on n’aurait jamais voulu aller. Arrêtez donc ! C’est s’opposer à Dieu, remettre en question ses choix, anticiper sa volonté, lui qui dit pourtant dans sa Parole qu’il ne peut pas ne pas penser à vous. Si vous pouviez comptabiliser les pensées qu’il a pour vous, vous sauriez que : « Elles sont plus nombreuses que les grains de sable » (Ps 139.18). Pourquoi Dieu vous aime-t-il tant ? Pour les mêmes raisons qu’un peintre aime ses tableaux : « Nous sommes son ouvrage, nous avons été créés en Christ-Jésus pour des œuvres bonnes que Dieu a préparées d’avance, afin que nous les pratiquions » (Ep 2.10). Alors, chaque matin, levez-vous et regardez-vous dans le miroir en disant : « J’ai de la valeur grâce à l’amour de Dieu ! »