Jésus a dit : « Je vous ai par­lé ain­si, afin que ma joie soit en vous et que votre joie soit com­plète ». La joie dont par­le Jésus est unique. Elle n’a rien à voir avec le bon­heur ter­restre : « que votre joie soit com­plète ». Suiv­re fidèle­ment les enseigne­ments du Christ  apporte une joie intérieure réelle et per­ma­nente qui se moque des indi­ca­teurs économiques, des taux d’in­térêts, des déficits de l’É­tat, et même de la mal­adie ou de la mort. Il n’y a pas de bon­heur sans joie, mais vous pou­vez avoir la joie sans le bon­heur ! Com­ment est-ce pos­si­ble ? Jésus l’a dit plus tôt à ses dis­ci­ples, nous jouis­sons d’un amour qui tran­scende tous les autres, l’amour de notre Père céleste offert sans con­di­tion, et qui dure à jamais dès qu’on l’ac­cepte. Rien n’est com­pa­ra­ble à l’amour de Dieu. Son amour ne se base pas sur l’ap­parence, la per­son­nal­ité, la richesse ou même la droi­ture morale. Il est offert sans aucune con­di­tion préal­able. Il n’est ni volage, ni défail­lant. Vous ne pou­vez rien faire pour que Dieu vous aime plus, et rien non plus pour qu’il vous aime moins. En out­re, l’amour divin ne se con­tente pas de vous don­ner « chaud au cœur ». Il tra­vaille sans relâche à vous faire pren­dre les déci­sions sages, vous pro­tège con­tre celles sans intérêt, et vous cor­rige si vous prenez les mau­vais­es. L’amour de Dieu garan­tit son appro­ba­tion quand tous les autres vous ont rejeté(e), son par­don quand tous les autres vous ont jugé(e), et sa clé­mence quand tous les autres vous ont condamné(e). Lorsque vous baignez dans son amour, votre cœur pétille de joie. Et comme le monde ne vous a pas don­né cette joie, le monde ne peut vous l’enlever.