Marc racon­te l’histoire de cette femme souf­frant depuis douze ans de pertes de sang et qui avait dépen­sé en vain tout son argent auprès des médecins. La con­di­tion fémi­nine de cette époque était si dure que la vie de cette juive en fut détru­ite. Les rela­tions sex­uelles, les enfants et l’accès au tem­ple lui étaient inter­dits, et tout ce qu’elle touchait dans la mai­son deve­nait impur. Alors, physique­ment épuisée, sociale­ment rejetée et spir­ituelle­ment déprimée, elle s’est dit : « Si je peux touch­er Jésus, je serai guérie ». Le mir­a­cle, pour elle, a com­mencé au moment où elle a pen­sé à Jésus. Mais elle devait ensuite se fray­er un chemin jusqu’à lui à tra­vers la foule. Faites-le vous aus­si ! La foule essaiera de vous retarder mais rien ne doit vous empêch­er d’arriver jusqu’à Jésus. Lorsque cette femme y est par­v­enue, elle a décou­vert deux choses : 1) La foi attire tou­jours l’attention de Jésus. Ce jour-là, beau­coup de gens l’ont touché, mais Marc nous dit : « Jésus ressen­tit aus­sitôt en lui-même qu’une force était sor­tie de lui. Il se retour­na au milieu de la foule et dit : Qui a touché mes vête­ments » (v.30). Jésus peut faire la dif­férence entre celui qui vient à lui sans con­vic­tion et celui qui vient le touch­er par la foi avec sa souf­france et ses fardeaux. 2) Elle est la seule que Jésus a appelée « ma fille » (v.34). Imag­inez son émoi. Elle avait sûre­ment oublié la dernière fois qu’on l’avait appelée avec tant d’affection. Vous n’êtes pas un numéro dans la foule ou un fardeau trop lourd pour Jésus. Aujourd’hui, allez vers lui avec foi, touchez-le et soyez guéri !