La deux­ième erreur est de con­fon­dre ten­ta­tion et péché. Le dia­ble veut que vous vous reprochiez d’être ten­té. Pourquoi ? Parce qu’en croy­ant en être à l’origine, vous vous sen­tez con­damné et découragé. Le décourage­ment fait de vous une proie facile pour Satan. Il va vous con­va­in­cre de franchir le pas et céder à la ten­ta­tion. L’ironie, c’est que vous cédez au péché par peur d’y être déjà tombé. Non, la ten­ta­tion en elle-même ne con­stitue pas le péché. Le péché ne vient que lorsque vous y cédez ! Nous pen­sons ne pas être assez spir­ituel, être loin de Dieu, ou être respon­s­able de nos pro­pres ten­ta­tions. Imag­inez qu’un cam­bri­oleur que vous sur­prenez chez vous vous accuse d’être le voleur ! Le croiriez-vous ? Bien sûr que non ! Pour­tant c’est ain­si que Satan nous abor­de. Il nous tente, puis nous accuse et sug­gère des réflex­ions telles que : « Un vrai chré­tien ne penserait jamais ça ! » Comme nous con­nais­sons nos faib­less­es, ses accu­sa­tions son­nent juste et nous le croyons. Puis vient le sen­ti­ment d’être con­damné, suivi du décourage­ment, enfin nous cédons à la ten­ta­tion. Com­prenez bien que c’est Satan qui con­damne. La Bible dit : « Il n’y a donc main­tenant aucune con­damna­tion pour ceux qui sont en Christ-Jésus » (Ro 8.1). Quand Satan nous tente, le Saint-Esprit nous aide à rejeter les sug­ges­tions du dia­ble et nous rap­pelle que Jésus est capa­ble de nous faire tri­om­pher. « Car du fait qu’il a souf­fert lui-même quand il fut ten­té, il peut sec­ourir ceux qui sont ten­tés » (Hé 2.18). Quand vous êtes ten­té, rejetez la con­damna­tion de Satan et deman­dez à Jésus de vous épauler.