L’indifférence. Un comé­di­en a dit : « Les sci­en­tifiques ont déclaré avoir trou­vé un remède à l’indifférence. Mais per­son­ne n’y porte le moin­dre intérêt ». Nos façons de com­mu­ni­quer en témoignent sou­vent ; nous sommes indif­férents à l’impact de nos com­porte­ments. On ne se sent pas for­cé­ment supérieur aux autres mais on ne fait rien pour les con­naître mieux. Pourquoi ? Parce que c’est du boulot ! L’indifférence n’est rien d’autre qu’une forme d’égoïsme qui empêche tout lien social. Le romanci­er anglais George Eliot dit les choses ain­si : « Souciez-vous de quelque chose de plus grand que vos seuls intérêts. Pour­suiv­ez ce qui est bon, en pen­sée comme en action, sans vous souci­er de quoi que ce soit. Regardez vivre les autres à vos côtés. Voyez leurs prob­lèmes et la façon dont ils les vivent ». Les gens appré­cient vrai­ment vos efforts, même petits, pour ten­ter de voir les choses de leur point de vue. Paul écrit : « Par amour frater­nel, ayez de l’af­fec­tion les uns pour les autres ; par hon­neur, usez de préve­nances récipro­ques » (Ro 12.10). Chaque per­son­ne que vous croisez com­bat une peur ou livre une bataille. Si vous êtes atten­tif et sen­si­ble, Dieu vous don­nera un mot qui pour­ra les relever. Ésaïe a dit : « Le Seigneur, l’Éter­nel m’a don­né le lan­gage des dis­ci­ples, pour que je sache soutenir par la parole celui qui est fatigué » (Esa 50.4). Quel don mag­nifique que de pou­voir relever quelqu’un qui lutte.