Le mot « méta­mor­phose » sig­ni­fie « pas­sage d’une forme à une autre ». Moïse et David fig­urent par­mi les héros cités au chapitre onze du livre des Hébreux. Avaient-ils des faib­less­es ? Oui. Avaient-ils par­fois des épreuves ? Absol­u­ment. Mais : « Ils étaient faibles et dev­in­rent forts ; ils furent red­outa­bles à la guerre ». Imag­inez une che­nille qui se trans­forme en papil­lon. D’abord lente et visqueuse, elle met des heures à ram­per sur deux ou trois pas. Pour­tant, à l’is­sue du proces­sus de méta­mor­phose, elle devient un mag­nifique papil­lon qui peut vol­er sur de longues dis­tances en s’appuyant sim­ple­ment sur les courants aériens. Les ailes du papil­lon peinent à se dévelop­per dans le cocon jusqu’à ce qu’il les libère. Pas de lutte, pas d’en­vol ! Vous sai­sis­sez ? Avez-vous des luttes aujour­d’hui ? Êtes-vous dans une bataille spir­ituelle ? Ce sont vos com­bats qui vous for­ti­fient, et vos batailles qui vous don­nent la vic­toire. Satan ne veut pas que vous le sachiez. Il espère que votre com­bat va vous détru­ire au lieu de vous dévelop­per, alors il ne cesse de met­tre de l’huile sur le feu. Lorsque Paul est au plus mal et pense devoir cra­quer, Dieu lui dit : « Ma grâce te suf­fit, car ma puis­sance s’ac­com­plit dans la faib­lesse » (2Co 12.9). Et Paul répond : « Je me glo­ri­fierai donc bien plus volon­tiers de mes faib­less­es, afin que la puis­sance de Christ repose sur moi. C’est pourquoi je me plais dans les faib­less­es, dans les out­rages, dans les pri­va­tions, dans les per­sé­cu­tions, dans les angoiss­es, pour Christ ; en effet quand je suis faible, c’est alors que je suis fort » (v.9–10).