Karen Williams poursuit : «Pour qu’une équipe soit efficace, chaque membre doit apprendre à discerner comment les autres fonctionnent. C’est la seule façon de réussir une bonne communication car tous ne parlent pas le même langage. Une fois la vision présentée, le visionnaire doit devenir supporteur, fan des concepteurs tout au long de la phase de mise en œuvre, pour que ces derniers se souviennent de l’importance du projet. Eux doivent comprendre le rôle du visionnaire, accepter leur responsabilité dans le processus et tout faire pour en assurer le succès. De plus il conviendra de reconnaître, louer et fêter chaque étape de la progression. Les concepteurs comme le visionnaire ont besoin de s’encourager mutuellement. Et lorsque viendra le moment de solliciter les exécutants, il faudra de même les encourager et leur donner l’importance qu’ils méritent pour qu’ils se sentent valorisés et travaillent avec enthousiasme. Bref, si chacun connaît son rôle et s’y tient, apprécie et loue le talent des autres, l’œuvre ne peut que s’accomplir dans une parfaite harmonie. Chacun(e) a son propre “mètre-étalon” qui lui permet de se sentir à l’aise dans son rôle particulier. Et bien sûr, la clé est de placer le bon talent dans le bon rôle, de communiquer sa valeur à l’ensemble de l’équipe et de le soutenir constamment, en privé comme en public. » Voilà pourquoi Paul a écrit à son équipe : « Je rends grâce à mon Dieu toutes les fois que je me souviens de vous » (Ph 1.3).