En lisant ce ver­set, on s’imagine qu’il s’agit de cap­tur­er les pen­sées pécher­ess­es et de les chas­s­er de son esprit. Oui, mais c’est aus­si cap­tur­er les pen­sées créa­tives et les garder en tête. Ce pas­sage sig­ni­fie égale­ment gér­er chaque mot, chaque pen­sée, chaque impres­sion et chaque révéla­tion inspirée par l’Esprit de Dieu. Un pas­teur écrit : « En araméen, “prier” sig­ni­fie “ten­dre un piège”. On pense sou­vent que la prière n’est rien d’autre qu’un flot de paroles adressées à Dieu, mais c’est peut-être plus que ça. C’est aus­si Dieu qui nous par­le à tra­vers des rêves, des désirs et des idées. La prière est le mécan­isme par lequel les idées de Dieu sont conçues et cap­turées. Et c’est notre capac­ité à prier qui déter­min­era en fin de compte notre poten­tiel créatif. Pour ten­dre des pièges en pri­ant, on peut tenir un jour­nal de prière. Voilà une des dis­ci­plines spir­ituelles les plus nég­ligées dans notre cul­ture mul­ti­tâche. » Un jour­nal retrace un par­cours. Il mon­tre le chemin par­cou­ru et le chemin qu’il reste à par­courir. Il rap­pelle la grâce de Dieu si on a trébuché et sa fidél­ité qui nous a ramené sur le bon chemin après avoir pris le mau­vais. Lorsque vous posez un piège par la prière, vous cap­turez chaque expéri­ence et en extrayez la sagesse pour devenir meilleur et plus fort. Vous devez la graver « sur les tablettes » (Ha 2.2). Cer­tains le font sur l’ordinateur, et d’autres sur du papi­er. Ce qui compte, c’est d’enregistrer ce que Dieu fait dans votre tête, dans votre cœur et dans votre vie.