Un jeune garçon demande un jour à Michel-Ange pourquoi il s’acharne tant à cisel­er le bloc de mar­bre qui allait devenir son plus grand chef d’œu­vre : David. L’artiste répond : « Il y a un ange pris dans cette roche, et je vais le libér­er ». La puis­sance d’une vision vous rend capa­ble de voir un chef d’œu­vre poten­tiel dans ce que les autres nég­li­gent ou con­sid­èrent sans valeur. Elle vous aide aus­si à décou­vrir en vous des choses insoupçon­nées. Elle fait ressor­tir le meilleur de vous-même. Bien des gens que Dieu utilise dans la Bible ressem­blaient à des per­dants avant d’émerger en vain­queurs. Les dis­ci­ples reve­naient d’une pêche infructueuse quand Jésus a dit à Simon : « Sois sans crainte ; désor­mais tu seras pêcheur d’hommes » (Lu 5.10). En le faisant, ils ont fini par : a) bâtir une Église encore floris­sante après deux mille ans, b) écrire le plus grand livre de l’His­toire, c) don­ner leurs prénoms à nos fils. Suf­fit-il donc d’un sim­ple rêve pour que Dieu l’ac­com­plisse ? Non. Paul a dit : « Vous ne vous appartenez pas à vous-mêmes. Dieu vous a achetés très cher pour vous ren­dre libres. Alors ren­dez gloire à Dieu » (1Co 6.19–20, PDV). Au Cal­vaire, vous avez per­du le droit de faire n’im­porte quoi de vos tal­ents. Mais pourquoi le feriez-vous ? Qu’y a‑t-il de plus grat­i­fi­ant que les des­seins de Dieu pour votre vie ? Et quoi de plus trag­ique que de les man­quer ? Vos accom­plisse­ments dans le monde ne sat­is­fer­ont jamais votre âme. Seul Christ peut rem­plir ce vide intérieur que vous cherchez à combler. Voilà pourquoi vous devez prier : « Seigneur, mon­tre-moi ta vision pour ma vie ».