Hon­nête­ment, avez-vous déjà ren­con­tré un per­fec­tion­niste heureux ? Non, parce que, dans la vie, les choses ne vont jamais tout à fait comme on aimerait. Résul­tat, le per­fec­tion­niste est tou­jours déçu. Dès qu’un prob­lème est résolu, un autre se pose. Au lieu de compter leurs béné­dic­tions et d’être recon­nais­sants, les per­fec­tion­nistes ne voient que ce qui cloche chez eux : un tra­vail impar­fait, quelques kilos à per­dre ou même une armoire mal rangée. Non seule­ment chez eux mais aus­si chez les autres, ils déplorent le train de vie, le com­porte­ment ou l’apparence. On ne peut pas être recon­nais­sant quand on pointe con­stam­ment ses défauts ou ceux d’autrui. Or la grat­i­tude est au cœur même du bon­heur. Soyons clair : aspir­er à faire mieux est une bonne chose. Ce qui ne l’est pas, c’est de voir unique­ment ce qui ne va pas. Il y a tou­jours un moyen de mieux faire. Ça ne veut pas dire qu’il ne faut pas prof­iter des choses comme elles vien­nent. Quelle est la solu­tion ? Repérez votre ten­dance à voir les choses telles qu’elles devraient être, arrêtez-vous, gardez-vous de juger et sou­venez-vous que tout ira bien. Paul dit : « […] toutes choses coopèrent au bien de ceux qui aiment Dieu » (Ro 8.28). Vous com­prenez ? Dieu est sou­verain, lais­sez tomber. Au lieu de vous focalis­er sur ce qui est négatif, « portez votre atten­tion sur tout ce qui est bon ». Si vous le faites, vous com­mencerez à décou­vrir que la vie est merveilleuse.