Salomon con­seille à maintes repris­es d’être « lent à la colère » (Pr 14.29 ; 15.18 ; 16.32). Relisez ces ver­sets en les médi­tant dans la prière. Notez dans les Écri­t­ures les rares occa­sions où Jésus s’est mis en colère. Vous remar­querez qu’il ne s’est jamais irrité pour le mal qu’on lui a fait et qu’il n’a jamais riposté ou accusé ceux qui lui ont fait du tort. Alors même que ses bour­reaux le clouaient sur la croix, il a prié : « Père par­donne-leur, car ils ne savent pas ce qu’ils font » (Lu 23.34). Incroy­able, non ? Alors, si vous voulez vrai­ment suiv­re Jésus, vous devez faire comme lui ! La Bible dit : « Une réponse douce calme la fureur, mais une parole blessante excite la colère » (Pr 15.1). Les pom­piers com­bat­tent rarement le feu par le feu. La plu­part du temps, l’eau est un bien meilleur moyen. Ain­si, une réponse douce à une remar­que vir­u­lente, c’est comme vers­er l’eau fraîche de la sérénité sur le feu d’un tem­péra­ment colérique. Une étude sur la parole a con­fir­mé que si on élève la voix, on obtient une réponse iden­tique en retour. L’étude a égale­ment prou­vé qu’on peut con­trôler le vol­ume de la voix d’une autre per­son­ne grâce à sa pro­pre into­na­tion. En gar­dant une voix posée, non seule­ment on évite de se met­tre en colère, mais on empêche prob­a­ble­ment l’autre de se fâch­er. Voulez-vous ressem­bler davan­tage à Christ et avoir plus de suc­cès dans vos rela­tions avec les autres ? Alors voici votre parole du jour : soyez lent(e) à la colère.