En matière de dis­ci­pline, votre préoc­cu­pa­tion pre­mière ne doit jamais être votre pro­pre con­fort, mais l’« âme » de votre enfant, c’est-à-dire son esprit,sa volon­té et ses sen­ti­ments ! La dis­ci­pline, ou son absence, peut déclencher une bonne ou une mau­vaise réac­tion en chaîne. Si vos enfants ne respectent pas l’au­torité à la mai­son, ils ne la respecteront ni à l’é­cole, ni face aux insti­tu­tions, ni à l’église, ni même au par­adis. De la rébel­lion con­tre les par­ents pro­créa­teurs à celle con­tre Dieu le créa­teur, il n’y a qu’un petit pas. Pour bien dis­ci­plin­er, le plus tôt sera le mieux. Lorsqu’un enfant est assez âgé pour qu’on lui dise de faire ce qui est bien et qu’il choisit de faire ce qui est mal, il est prêt à être dis­ci­pliné. La Bible ne donne pas de lim­ite d’âge au mot « enfant ». Ce n’est pas parce que votre enfant a l’âge de con­duire, se ras­er ou sor­tir le soir qu’il ne peut pas être cor­rigé. Il est sans doute trop vieux pour la fes­sée, mais il existe d’autres moyens plus effi­caces de dis­ci­plin­er un ado. Si vous lisez atten­tive­ment le livre des Proverbes, vous con­staterez que Salomon par­lait à un fils assez vieux pour rejoin­dre un gang, fréquenter les pros­ti­tuées, s’en­det­ter et s’enivr­er. Il ne par­lait pas néces­saire­ment d’élèves du pri­maire. Con­clu­sion : tant que vos enfants sont sous votre toit, ils sont sous votre respon­s­abil­ité, et vous ren­drez compte à Dieu de la façon dont vous avez util­isé ou non votre autorité.